Les recycleurs œuvrent quotidiennement à la protection de l’environnement en produisant des matières premières secondaires. Mais leur engagement écologique ne se limite pas  au recyclage. 

La transition écologique se joue à tous les niveaux d’une entreprise et notamment dans leur consommation. Aujourd’hui, les recycleurs peuvent ainsi opter pour une énergie plus verte pour réduire leur empreinte environnementale. Sorevo fait le point sur le concept de décarbonation de l’énergie et revient sur son choix d’utiliser de l’électricité décarbonée prochainement dans les centres de Bessancourt et Gennevilliers. 

Qu’est-ce que l’énergie décarbonée ? 

Lorsque l’on aborde le concept d’énergie décarbonée, il convient de définir plusieurs notions. 

En premier lieu, la décarbonation consiste à réduire sa consommation d’énergie primaires émettrice de gaz à effet de serre au profit d’énergies renouvelables ou nucléaires. Les énergies primaires font référence aux énergies fossiles, c’est-à-dire produites à partir d’un combustible fossile comme le charbon, le pétrole ou le gaz naturel. 

En second lieu, la différence entre énergie décarbonée et énergie renouvelable. Cette dernière est considérée comme une source d’énergie qui se renouvelle assez rapidement pour que, malgré sa consommation, elle reste inépuisable. Il s’agit des énergies solaires, éolienne, hydraulique, marines et géothermiques. L’énergie décarbonée, quant-à-elle, n’est pas inépuisable, elle n’émet simplement pas (ou peu) de dioxyde de carbone. En réalité, il serait plus correct de parler d’énergie faiblement carbonée. En effet, si l’on intègre les étapes en amont et en aval de la production d’énergie : fabrication du panneau solaire, de l’éolienne, du réacteur nucléaire… Il existe toujours une faible émission.  

Pourquoi doit-on passer à l’énergie décarbonée ? 

Selon le rapport du GIEC sur l’environnement, un quart des émissions de gaz à effet de serre sont liées à la production de chaleur et d’électricité (issue d’énergie fossile). L’Industrie est également un grand pollueur avec 20 % des émissions, notamment pour la production de l’acier. Or le monde connaît un réel phénomène d’électrification. En effet, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), les plus gros consommateurs d’électricité (le bâtiment, les transports et l’industrie) devraient voir leur consommation augmenter de nouveau d’ici 2040. On prévoit aussi une hausse de 20 % pour le bâtiment et de 13 % pour le transport. 

Cette consommation en augmentation implique nécessairement une hausse des émissions de gaz à effets de serre si l’électricité consommée n’est pas décarbonée. Le nucléaire se présente alors comme une solution très performante qui ne produit quasiment pas de CO2 : entre 6 et 10 grammes par KWh quand la moyenne européenne est à 360. 

Sorevo choisit l’électricité décarbonée 

Face à ce constat, Sorevo a fait le choix de faire évoluer sa consommation électrique afin de privilégier une électricité décarbonée. En effet, Sorevo s’engage depuis de nombreuses années afin de réduire son empreinte globale, notamment à travers la diminution des émissions de gaz à effet de serre. C’est tout naturellement que l’entreprise poursuit ses engagements en optant pour une solution plus écologique. 

Ainsi, nous souhaitons produire du cuivre, de l’aluminium et de l’acier plus vert pour aider les industries dans leur transition écologique.