Très populaire et largement présent dans de nombreuses industries, le cuivre est un métal utilisé par l’homme depuis plus de 10 000 ans !
Robuste, ductile et possédant d’excellentes propriétés conductrices, autant de chaleur que l’électricité, on le retrouve aujourd’hui dans bien des objets de notre quotidien : câbles électriques, smartphones, voitures, etc.
Avec le développement des nouvelles technologies et de l’électronique de masse, la consommation de cuivre s’est largement accrue : en 2020 par exemple, la production mondiale de cuivre s’élevait à près de 21 millions de tonnes, alors qu’elle n’était “que” de 16 millions de tonnes en 2010 !
Mais si le cuivre peut-être extrait à l’état naturel, il se prête également très bien au recyclage. Voyons maintenant d’un peu plus près comment se décomposent les deux grandes méthodes utilisées à cet effet.
Les étapes du processus de recyclage du cuivre standard
Il existe différentes façons de recycler le cuivre. Commençons par la méthode la plus couramment employée :
1 – Tri
Le cuivre destiné au recyclage peut être de qualité très hétérogène. Il doit donc passer par une opération visant à le séparer des éventuels éléments auxquels il est combiné. Dans certains cas (notamment pour des raisons financières), cette étape est ignorée, mais cela produit en retour un cuivre recyclé moins qualitatif.
2 – Fusion
Le cuivre est un métal particulièrement solide avec un point de fusion à 1085 degrés ! L’objectif de la fusion est donc de le chauffer jusqu’à qu’il passe à l’état liquide. Elle permet aussi :
- D’isoler le cuivre des autres métaux lorsqu’il se présente sous la forme d’un alliage, afin de compléter la phase de tri.
- Parfois, de travailler directement le cuivre pour lui faire prendre la forme (lingots, grenailles, etc.) et les dimensions voulues avant qu’il refroidisse, selon l’usage qui lui est destiné.
3 – Contrôle qualité
Une fois revenu à température ambiante, le cuivre est analysé grâce à des prélèvements d’échantillons : le cuivre le plus pur est généralement destiné à un usage dans la haute technologie, tandis que celui de qualité moindre est généralement employé dans l’industrie, la construction ou la plomberie par exemple.
Les étapes d’un processus de recyclage de câbles de cuivre
Intéressons-nous à présent à la façon de recycler les câbles de cuivre, qui suit un cheminement bien particulier :
1 – Tri initial
Dans un premier temps, les câbles sont rassemblés pour inspection : l’objectif est d’identifier de potentiels éléments non conformes pour les mettre à l’écart afin d’ éviter qu’ils posent problème ultérieurement ou viennent diminuer la qualité du cuivre recyclé.
Le deuxième niveau de tri vise à regrouper les câbles par niveau de qualité de façon à les traiter simultanément. De cette manière, chaque lot est associé à un indice de pureté délimitant son périmètre d’utilisation par la suite.
2 – Prébroyage
Les câbles ainsi triés sont ensuite passés dans un prébroyeur. L’objectif est de réduire les câbles en petits morceaux de 10 mm maximum pour les traiter plus facilement.
3 – Séparation magnétique
La suite du processus de recyclage des câbles de cuivre fait appel à un ou plusieurs séparateurs magnétiques visant à isoler les éventuels métaux ferreux du cuivre, toujours dans une optique de qualité.
4 – Granulation
À ce stade du processus de recyclage, le cuivre des câbles est encore entouré d’une gaine plastique. La granulation vise donc à dénuder les morceaux de câble. On utilise pour cela un broyeur de grande puissance capable d’effectuer la séparation. Le cuivre est ensuite extrait sous forme de grenailles hétéroclites.
5 – Tamisage
Le tamisage a pour but de trier les grenailles “brutes” par niveaux de granulométrie afin d’obtenir des lots homogènes. L’opération est généralement répétée à plusieurs reprises jusqu’à obtenir un résultat satisfaisant.
6 – Ventilation
Le recyclage du cuivre se termine sous des ventilateurs capables de mettre en mouvement entre 30 et 50 000 mètres cubes d’air par heure ! En effet, les opérations précédentes génèrent de grandes quantités de poussière dont il faut se débarrasser de façon à obtenir une grenaille de cuivre satisfaisante en sortie de ligne.
Le recyclage du cuivre, une pratique d’avenir
Immensément populaire et utilisé à de multiples fins, le cuivre est toutefois associé à différentes contraintes économiques et environnementales lors de son extraction : coûts élevés, pollution…
Sachant cela, le cuivre recyclé est-il une alternative viable à grande échelle et sur la durée ?
Chez Sorevo, nous en sommes convaincus depuis maintenant plus de 30 ans.
Le recyclage présente en effet beaucoup d’avantages, tout particulièrement celui du cuivre
- Les quantités de cuivre disponibles sur notre planète sont finies. Au vu des réserves actuelles connues, la Terre renfermerait environ 500 milliards de kilos de cuivre. Ce nombre, qui dépasse l’entendement, véhicule une image d’abondance.
Pourtant, les projections scientifiques sont formelles : au rythme actuel de consommation de cuivre, ces réserves ne pourront tenir qu’entre 20 et 30 ans.
Heureusement, le cuivre se recycle extrêmement bien. Dès lors, le développement des infrastructures capables de gérer le processus de recyclage du cuivre s’impose comme une priorité stratégique au niveau mondial.
- Sous sa forme naturelle, le cuivre est majoritairement extrait sous forme de minerais de sulfite. La construction de carrières a un impact considérable sur l’environnement. Il en va de même pour les processus de traitement et d’affinage, particulièrement polluants, bien que très efficaces.
À quantité égale, le recyclage du cuivre permet d’économiser près de 80 % de l’énergie indispensable à son extraction !
- Le cuivre est un matériau 100 % recyclable indéfiniment et surtout ne perd aucune de ses propriétés à la fin du processus. Recycler l’ensemble du cuivre usagé revient donc à posséder des réserves “tournantes” virtuellement illimitées.
Le développement des processus de recyclage du cuivre est un enjeu majeur pour les prochaines décennies. Mais ces opérations ne s’improvisent pas : savoir-faire, machines main-d’œuvre qualifiée sont indispensables.
Chez Sorevo, nous sommes pleinement conscients de ces enjeux. C’est pourquoi nous sommes aujourd’hui engagés et spécialisés dans la valorisation du cuivre.
En parallèle, nous mettons tout en œuvre pour développer le tissu économique national. Ainsi, nous sommes le premier centre de recyclage de France à proposer des grenailles de cuivre labellisées “Origine France Garantie” et vendons la majeure partie de notre production à des entreprises situées à moins de 500 km de nos centres.
Vous cherchez à vendre du cuivre usagé ou à acquérir des lots de qualité issus du recyclage ? Contactez-nous pour que nous en discutions !