Les fluctuations de la production mondiale de cuivre ont un impact fort sur l’économie mondiale, si bien que le cours du cuivre est considéré comme un véritable baromètre de référence sur l’import/export au niveau planétaire. Après des résultats en berne sur l’année 2019, la fin d’année semble mieux se profiler sur le plan boursier. Cependant, malgré une demande en hausse, des inquiétudes persistent quant à l’épuisement des ressources naturelles mondiales de cuivre. De ce fait, 2020 sera très probablement l’année du “cuivre alternatif”. Alternatif dites-vous ? Nous vous expliquons tout dans cet article.

La hausse fragile du prix du cuivre en décembre 2019

Le prix du cuivre a atteint 2,75 $ la livre à la mi-décembre, c’est le taux le plus élevé enregistré depuis 7 mois. Ce pic repose pourtant sur des évènements qui demeurent encore hypothétiques aujourd’hui. Il est d’abord la conséquence de l’avancée des négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine, qui pourraient aboutir à la non-application des nouveaux tarifs douaniers sur les importations chinoises.

En exploitant plus de la moitié de la production mondiale annuelle de cuivre, la Chine est le premier importateur mondial (chiffres 2017). Cette ouverture présagée du marché américain sur le marché chinois profite évidemment au secteur du cuivre, dont le cours devrait rester en hausse si les accords se concrétisent.

Cependant, malgré la perspective de découvrir de nouvelles réserves de cuivre (nouveaux gisements en Russie et en Mongolie), les ressources naturelles s’épuisent alors que la consommation du secteur de l’automobile ne cesse de croître pour la fabrication des véhicules propres. Cette demande en hausse, associée à l’épuisement de la ressource et à l’ampleur des conflits socio-économiques – comme le mouvement de grève paralysant la plus grande mine de cuivre du monde au Chili -, risquent de déstabiliser le marché et provoquer à moyen terme une véritable crise du cuivre.

Quelles alternatives à l’exploitation du cuivre en 2020 ?

Utilisé dans l’industrie électrique et électrotechnique, dans le secteur du bâtiment, ou encore dans les transports, la production et l’utilisation du cuivre sont des éléments essentiels de la vie économique actuelle. Le cuivre est une ressource non renouvelable mais il peut heureusement être recyclé et revalorisé à l’infini !

C’est l’une des grandes missions de Sorevo Environnement : récupérer les câbles électriques en fin de vie pour en extraire le métal. Dans notre centre de valorisation à Bessancourt, nous réceptionnons, contrôlons et broyons les câbles électriques ; ils sont réduits en granulés pour séparer le métal de leur enveloppe plastique. Les grenailles de cuivre sont alors extraites, puis traitées pour ôter les différents métaux résiduels et ainsi garantir une pureté de grenailles optimale, qui répond aux exigences les plus strictes des usines consommatrices.

Le recyclage du cuivre s’inscrit dans une démarche environnementale et éthique au service de l’industrie et de l’économie circulaire. Chaque année, nous fournissons du cuivre recyclé de haute qualité aux entreprises françaises, pour contribuer à la diminution de leurs coût d’approvisionnement en matière première et pour les accompagner dans leurs engagements éco-responsables.